• Avant de commencer, je vous demanderais d'occulter de vos esprits tous vos préjugés sur certains types de musique et certains types de chanteuses. Soufflez un bon coup. Voilà.

    Je suis tombée par hasard (je le jure!) sur la nouvelle chanson d'une artiste que je pensais depuis longtemps au fin fond des oubliettes de la télé-réalité : Nolwenn Leroy ! Celle-là même qui a gagné la Star Ac' 2, sorti deux albums pour finalement disparaître de la surface de la planète Musique revient ici avec un clip assurément So RORI ♥, à l'élégance rétro et décalé. La chanson n'est pas d'une originalité folle mais reste légère et plaisante bien que Nolwenn aura habitué à plus question voix. Mais attendons d'en entendre encore avant de juger ! Voici la bête :

    La suite est encore plus RORI ♥ puisque le prochain album de la dame s'intitulera Le Cheshire Cat & Moi, une référence directe à un livre dont j'espère qu'on trouvera une influence dans son disque.

    Et une petite tracklist pour se faire une idée :

    1. Le Cheshire Cat & moi
    2. Faut-il, faut-il pas ?
    3. Mademoiselle de la gamelle
    4. Feel Good
    5. Cauchemar
    6. Valse au sommet
    7. Parfaitement insaisissable
    8. You Get Me (duo avec Teitur)
    9. Textile schizophrène
    10. Amis de jours de pluie
    11. Safe & Sound

    Sont-ce les premiers effets d'une mode Lewis Carrollienne qui s'annonce pour 2010 ? J'en viendrais presque à l'espérer, si ça peut bouger certaines personnes à sortir leur film.

    L'album sera disponible le 30 novembre en digital et le 7 décembre IRL !


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  • " Le costume du XIXe siècle est détestable. Il est sombre, déprimant. Le péché est la vraie touche de couleur de la vie moderne. "

    Pour celles qui préfèrent le café noir au lait fraise , j'imagine qu'elles ont déjà entendu parler d'un des Irlandais les plus connus de la littérature anglaise, un Dandy à la réputation sulfureuse, contemporain et ami de Sir Arthur Conan Doyle : Oscar Wilde. Celui-ci avait déjà écrit nombre d'articles de journaux, d'essais, de pièces de théâtre, de contes et de nouvelles... Mais de roman, point. Jusqu'en 1891, année où il publie Le Portrait de Dorian Gray. Ce sera le seul ouvrage de ce type dans sa bibliographie et son oeuvre la plus détestée à l'époque de sa parution.

    ( Une petite digression avant d'attaquer et parce qu'il fallait ab-so-lu-ment que j'inclue ça quelque part *radio Momo ON* : pour la petite anecdote, Oscar Wilde s'est fait piquer une femme qu'il courtisait par Bram Stoker, l'auteur de Dracula, qui s'est marié avec elle (Bram, pas Dracu). A part ça, Wilde a écrit que l'oeuvre de Stoker était "le beau roman du siècle", preuve qu'il n'était pas rancunier. :-D HUM, ça y est, c'est fini *radio Momo OFF* )

    Je n'aime pas trop en révéler sur l'intrigue d'un récit : n'est-ce pas enivrant que de se plonger dans un livre dont on ne connaît que vaguement les tenants et les aboutissants ?  Alors disons juste que l'histoire implique un personnage nommé Dorian Gray et un portrait, le sien. Ca vous aide beaucoup, n'est-ce pas ? :-]

    Intéressons-nous plutôt à la palette de personnages que nous offre l'auteur. En dehors de Basil Hallward, le seul à être à peu près normal (ennuyeux ?) et part qui l'histoire commence mais ne finit pas, on trouve Lord Henry Wotton, Harry pour les intimes, un Dandy à l'état pur. Poseur, cynique, "prince du paradoxe", chacune de ses phrases est à citer dans les dîners mondains. Tellement en représentation qu'on peut en être exaspéré, il aime choquer, dit beaucoup mais ne fait jamais. Néanmoins, c'est lui qui influencera dans l'ombre les pensées et les actes de Dorian, le considérant même comme un "objet d'étude". Seule une certaine duchesse lui tiendra tête dans des dialogues plein d'esprit qui rappellent les conversations galantes d'autrefois. Sans parler du troublant jeune homme autour de qui tourne l'intrigue, un bel Adonis du nom de Gray, blanc, pur voire inconsistant au début, qui se grisaillera de plus en plus pour devenir d'un noir d'encre à la fin, sacrifiant tout pour un idéal de beauté et de jeunesse.

    J'ai aimé dans ce roman sa dimension fantastique par le fameux tableau, qui représente parfaitement l'âme de notre Apollon. Le Portrait... explore ainsi les tréfonds de l'essence humaine et sa relation au Péché, dans un traitement à la fois métaphysique et artistique. On retrouve d'ailleurs ces thèmes dans une nouvelle célèbre de Robert Louis Stevenson, L'Etrange Cas du Docteur Jekyll et de Mister Hyde, avec une Londres Victorienne aussi sombre et aussi fascinante (J'en parlerai plus précisément à l'occasion). J'ai également adoré le rapport de l'auteur à la Beauté, l'Art et le Plaisir qui transparaît à chaque page, ici par l'évocation d'un parfum, là par une tirade pleine de verve de Lord Henry ou encore par les occupations des protagonistes (opéras et dîners chics au menu). Par ce "roman Dandy" par excellence, Oscar Wilde nous fait part d'une conception esthétique particulière qui ne manquera pas d'interpeller une Lolita.

    Seul fausse note, un chapitre 11 un peu lourd de part ses nombreuses énumérations et références (trop) pointues. Il permet cela dit de mieux comprendre la psychologie de Gray tout en nous renseignant sur son auteur, ce qui, au vu du manque d'action que cette partie représente, me fait l'effet d'être assez accessoire.

     

    Une adaptation cinématographique est parue cette automne dans les pays anglophones. Ce film, rebaptisé Dorian Gray, a été réalisé par Oliver Parker (qui s'était déjà intéressé à une pièce de Wilde en 2oo3), avec Ben Barnes (Le Monde de Narnia) en Dorian et Colin Firth (Le Drôle de Noël de Scrooge, à l'affiche cette semaine) en Harry. But sooo sad, aucune sortie française n'a été annoncée pour l'instant !


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  • Extrait du calendrier 2oo7 de BtSSB
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    Quel est le programme en Novembre ?

    On commence le mois en compagnie d'un charmant majordome avec Black Butler (Kuroshitsuji), un manga de Yana Toboso. L'anime était déjà connu mais le public français attendait avec impatience sa venue en librairie. C'est chose faite depuis le 6 novembre grâce aux éditions Kana !

    Un petit tour à présent au cinéma pour regarder L'Imaginarium du Docteur Parnassus, sorti cette semaine, un film de Terry Gilliam à l'esthétisme poussé qui voit les débuts de Lily Cole (mais si, vous savez, je vous en ai parlé) devant la caméra. L'histoire ? Le directeur d'un théâtre un peu particulier pactise avec le diable... Critique à venir !

    Il est là ! Enfin ! Après un mois et demi d'attente, le second numéro de L'Empire des Dentelles est enfin sorti ! Vous pouvez d'ores et déjà le commander par mail ou faire un tour chez BABY, The Stars Shine Bright Paris.

    Des nouvelles de la boutique de François Amoretti ! Le deuxième stock de Velour, recueil d'illustrations de Kira Imai est déjà épuisé. Le prochain arrivera à la "mi-décembre au plus tard" d'après lui. L'album du nouveau groupe de Sachi, dont je vous avais déjà entretenues, sera, lui aussi, bientôt disponible. A part ça, de nouvelles cartes postales de Kira et des goodies Gothic Lolita sont désormais en vente ! Cartes bien sûr, mais aussi affiches, miroirs de poches, badges... ICI et ICI 

    Et on termine avec une séance de dédicace des auteurs du livre du mercredi 25 au samedi 28 au Salon du Livre et de la Presse Jeunesse de Montreuil ! Dates et horaires exactes ICI (François), LA (Audrey) et LA (site officiel de l'évènement). 

    Passez un bon mois de Novembre ! 

    PnM sur TWITTER 


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