• Je continue mon passage en revue des rencontres entre mode et manga ! Cette semaine, on revient sur une première chez Innocent World : une association avec un anime, Gosick. Bon, Gosick n'est pas un anime à l'origine ni même un manga. C'est un "light novel", genre inconnu des occidentales que nous sommes. Un light novel est comme l'indique son nom un "roman allégé", c'est-à-dire court, composé de phrases concises, utilisant des signes pas trop compliqués. Il est donc principalement adressé à un public jeune mais est aussi une forme littéraire parfaite pour les débutants en Japonais. Gosick est donc un light novel en neuf tomes de Kazuki Sakuraba, adapté par la suite en manga (5 tomes, en cours) puis en anime (24 épisodes, en cours). J'aurais voulu tenter le roman -d'autant qu'il a été traduit en anglais- mais ce sera pour une autre fois. En attendant, je me suis rattrapée sur l'anime.

    Gosick, c'est l'histoire d'un jeune Japonais étudiant en 1924 dans un minuscule pays entre la France, la Suisse et l'Italie. Dans cette académie où les histoires de fantômes et autres légendes sont à la mode (ils ont un ministère de l'occultisme !), il rencontre une mystérieuse jeune fille nommée Victorica (ou Victorique, c'est selon) et qui, constamment dissimulée dans la bibliothèque, exerce son incroyable acuité à résoudre des enquètes sur lesquelles tous les inspecteurs se cassent les dents.

    Gosick est donc une sorte de mélange entre policier et fantastique sur fond d'atmosphère gothique post-Grande Guerre. Je m'attendais à quelque chose de faiblard mais les enquètes et la manière de les résoudre couche par couche sont toujours plus complexes que ce qu'on voudrait croire la première fois. On finit par s'y retrouver happé sans son consentement. J'étais une adepte de de romans policiers il y a des années et avec Sir Arthur Conan Doyle j'ai connu une passion courte mais intense (hello, le double sens à peine tordu). J'ai donc bien aimé cette Victorica qui, malgré ses allures de poupée, se révèle être un personnage brillant, fumant la pipe de surcroît. Le tandem des deux personnages principaux est cependant un mythe éculé, même si ici Sherlock Holmes porte un headress et vit un tendre premier amour avec Watson. Enfin, il y a un peu de Détective Conan en froufrous dans cette minuscule jeune fille un peu trop mûre pour son âge.

    Mais le label "gothique" ne serait-il qu'un gimmick pour "otaku" ? En effet, l'histoire appartient à la catégorie shônen, et même si beaucoup de filles s'intéressent à ce genre, il demeure qu'il ne leur est pas adressé en priorité, encore moins aux Lolitas. On a donc ici une Lolita certes intelligente mais fantasmée, dans une époque et une Europe tout aussi fantasmées. Alors oui, le genre du manga se base sur le fantasme. Quant au Lolita, il est lui-même né d'une telle vision mais reste un truc de filles pour des filles. Il serait intéressant de savoir qui des filles ou des garçons lit le plus Gosick. Et qui par conséquent portera la "Victorique dress" d'Innocent World :

    Qui ressemble à n'importe quelle réussite de la marque. Clairement pas pour tous les jours mais la qualité du tissu et de la dentelle la dispense d'être too much. Baby The Stars Shine Bright -qui devait s'occuper de la collaboration à la place d'Innocent World- aurait difficilement fait mieux.

    Gosick chez Innocent World

    Voir les premiers épisodes de l'anime

    Le manga (2 tomes dispos en français)

    Le roman (en anglais)

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  • "Vous connaissez l'histoire", disait le maître de ballet. Il était une fois une jeune femme d'une pureté et d'une beauté telle qu'un prince tomba sous son charme. Un jour, un sorcier s'empara d'elle et en guise de malédiction la transforma en cygne blanc tandis qu'un autre cygne, noir celui-ci, entreprit de séduire son prince. Alors le cygne blanc décida de mettre fin à ses jours.

    Et si on vous disait que le cygne blanc et le cygne noir étaient la même personne ?


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  •    ♫   ♫  

    J'ai beaucoup parlé ces derniers temps de musiciens japonais, de leur actualité plus ou moins foisonnante. A côté de ces "dinosaures" de dix ou vingt ans de carrière (!), il sera appréciable aujourd'hui de parler de la nouvelle génération, surtout lorsqu'elle vient de pays occidentaux. Vous avez peut-être déjà entendu parler de ces artistes-là, même s'ils ne sont pas tous Lolita et pas tous expérimentés. Certaines de ces découvertes me plaisent plus que d'autres mais elles touchent d'une manière ou une autre à la sensibilité revendiquée par des milliers de jeunes filles en froufrous. Alors donnons une chance aux trois groupes dont nous allons discuter dans cet article. :-]

    (Et à la fin de ce billet je vous livre une annonce super excitante qui, comme par hasard, a un rapport direct avec le sujet de cet article)

    Trois groupes, trois pays !

    Aux Etats-Unis : Lolita Dark

    Ne vous fiez pas aux apparences, la musique de Lolita Dark est bien plus pro que ses photos

    J'ai encore un doute sur Lolita Dark. Ce quintette tire t-il une influence du Lolita en dehors de son nom ? Au vu des rares photos et morceaux disponibles, on s'aventurerait plutôt à répondre non. Oui mais voilà, il s'avère que le premier concert de ce groupe très récent a eu lieu cette semaine, à l'occasion d'une tea party en Californie centré sur la musique et la mode japonaise et en particulier sur les Lolitas. J'aurais donc du mal à imaginer que le nom ne soit qu'un pur hasard de la vie.

    Mais cessons de nous demander si telle ou telle chose est Rori, écoutons plutôt ce que Lolita Dark nous propose ici ! Seulement deux morceaux sont en écoute, mais un EP de six chansons sera bientôt disponible, et là on pourra mieux juger de la Lolita-titude (quel nom barbare :p) du groupe. Ou pas.

    En Autriche : Lolita Komplex

    Les membres de Lolita Komplex sont tous des garçons sauf la chanteuse, qui est une Lolita. Leur style visuel, à l'image de leur musique, oscille entre goth tendance métal, dans la grande tradition germanique, et goth tendance visu, à la japonaise. La lolita quant à elle y apporte un côté frais et pop, une bulle de rose et de féminité parmi les costumes sombres et austères et la masculinité que revêt souvent ce genre de musique. Le mélange est particulièrement frappant dans "Dollhouse" (chanté en anglais et japonais) que j'écoute en boucle alors que ce n'est pas du tout mon style en principe. :-)

    J'ai aussi bien aimée leur reprise de "Moi... Lolita", malgré l'intro un peu cheap et le rythme trop précipité. Par contre, je ne peux m'empêcher d'être impressionnée par la parfaite prononciation de la chanteuse, et puis ça me tenterais bien de gueuler "LO-LI-TA !" pendant un de leurs concerts. Enfin, je reste quand même fidèle à ce cher Julien Doré. ♥

    Lolita Komplex a sorti son tout premier clip ce mois-ci, avec pleeeeein de Lolitas dedans :

    Le 20 Mai 2011, ce sera au tour de leur premier album, Le Cabaret des Marionnettes (en français dans le texte) ! En attendant, ils tournent leur prochain clip cette semaine, sur le thème Lolitas VS Zombies.

    En France : Virgin Princesse

    Peut-être avez-vous déjà croisé le minois de Noémie Alazard sur MCM. Elle a même interviewé François Amoretti pour son émission Ultra Manga ! Cette jolie blonde aux bras tatoués est le visage et la voix du trio Virgin Princesse. Un brin pin up, elle susurre ses compos pop et folk avec une douce assurance et une écriture gorgée de métaphores. Sur le profil du groupe, on peut lire que Virgin Princesse est une "femme-enfant". C'est on ne peut plus vrai. Un peu acides mais toujours enrobées de sucre, les paroles ne sont mignonnes qu'en apparence. Pour exemple, "Ma chair est tendre" :

    Regarde-Moi, le premier album du groupe, est sorti en Janvier. Les illustrations de la pochette ont été réalisées par Nicolas Hitori De, que vous connaissez peut-être pour avoir travaillé pour Witch Mag. En ce qui me concerne, j'étais fan de son trait et de ses références à Vivienne Westwood et Happy Berry !

    Pour continuer sur le chapitre des reprises, on peut en trouver une sur le myspace de Virgin Princesse. De manière très... reposante, le trio s'approprie "Anarchy in the UK" des Sex Pistols, autrement dit un standard du Punk. Une révolution par la douceur, en somme ?

    De Noémie Alazard on en vient donc à *tadaaam (remarquez la subtile transition)*...

    ♫  Les "Gothic Lolita" en musique sur Kaze TéVéééé ! 

    Présenté par Noémie Alazard et Adrien Elric ! Je vous recopie l'annonce de la chaîne :

    "Moshi Moshi Music vous propose cette semaine une émission spéciale Gothic Lolita !

    Au programme : de la musique, des infos, des news, mais surtout des rencontres pour en savoir toujours plus sur ce thème dont l'influence ne cesse de croître !

    Cette émission en 2 parties sera ainsi ponctuée par les témoignages de l’illustrateur
    François Amoretti, la présidente de l'association des Gothic Lolitas en France, Kokusyoku Sumire et la chanteuse de Sfar répondent. Ils répondent aux questions de Noémie et Adrien et vous disent tout sur les Gothic Lolita et leur musique !

    Aujourd'hui vendredi 18 février à 13H (rediffusion à 20H), retrouvez la première partie de ce reportage exceptionnel dans la cinquième émission de Moshi Moshi Music. La seconde et dernière partie sera diffusée le
    vendredi 4 mars à 13H (rediffusion à 20H) dans l’émission numéro 6."

    Problème (et je suis sûre qu'on est nombreuses dans ce cas) : je ne reçois pas la chaîne ! Alors si quelqu'un était assez gentil pour poster l'émission sur Youtube... =D

    Deuxième problème : Mais qui est donc la chanteuse de Sfar ? Jamais entendu parler :O (à part Joann Sfar je veux dire. Joann Sfar serait donc une Lolita ? :o)

    LOLITA DARK

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    Ah ! Mana. Combien de fois l'a t-on admiré, puis moqué et enfin méprisé ? Mais il est toujours là, bien vivant, et garde un petit noyau de fans dévoués. En dehors de l'annonce de son dernier album, le hasard a fait que j'ai plusieurs fois entendu parler de lui ces dernières semaines, certes peu, mais plus que d'ordinaire. Profitons-en donc pour nous remémorer ce qu'il représente dans le Lolita !

    Sans rentrer dans les détails, commençons simplement par dire que le véritable nom de Mana nous reste inconnu depuis le début de sa carrière dans les années 80, tout comme son année de naissance. On sait simplement qu'il est né un 19 mars à Hiroshima (je parie qu'il a une bonne quarantaine d'années, et vous ? :-]). Ses parents, professeurs de musique, lui ont inoculé le virus du classique, mais ce n'est qu'au lycée qu'il commence à pratiquer plusieurs instruments. Il intègre quelques groupes punks à partir de 1989 puis fonde Malice Mizer en 1992. C'est à cette époque qu'il commence à révolutionner le petit monde du Visual Kei, appuyé par la forte identité visuelle du groupe. Il crée tous les costumes de scènes, hybrides entre gothique à l'occidental et Rococo sauce Glam rock. Lui, guitariste, se travestit et incarne un personnage mystérieux dont on ne connaît ni la voix ni les pensées. Adoptant une gestuelle théâtrale, il répond aux questions des journalistes en chuchotant à l'oreille d'un membre du groupe chargé de transmettre ses paroles. Le personnage de Mana fait ainsi l'objet d'une fascination toute particulière auprès de ses fans, qui commencent à imiter ses costumes. Ce sont les débuts - ou du moins beaucoup le pensent - du Gothic Lolita.

    En 1999, il fonde sa propre marque de vêtements, Moi-Même Moitié, clairement différenciée du cosplay par ses lignes sobres, ses dentelles délicates et ses couleurs fétiches, noir et bleu roi. Deux lignes principales à cette marque représentent deux facettes différentes sur lesquelles joue le musicien. L'Elegant Gothic Lolita est ainsi plus féminine que l'Elegant Gothic Aristocrat, composée de pantalons, hauts-de-forme et vestes queues de pie. C'est probablement à Mana que l'on doit les termes de "Gothic Lolita" et d' "Aristocrat", même si on impute au magazine Kera le nom "Lolita". C'est également grâce à son influence que le Lolita a connu à ses débuts, et pendant une longue période, une majorité d'adeptes de Gothic Lolita. Ses photos dans le Gothic & Lolita Bible (G&LB) chaque trimestre assurent de la visibilité à la marque et au personnage. Des tas de filles en Occident découvrent le Lolita par Mana ou vice-versa. La marque Moi-Même Moitié repose donc beaucoup sur la marque Mana, ce que ce dernier semble avoir bien compris puisqu'il pose encore fidèlement dans le G&LB, sans une ride à son logiciel Photoshop !

    Car Mana, c'est la perfection d'une diva gothique, une créature mi-angelique mi-vampirique aux boucles parfaites ou aux mèches hérissées, à la robe sans plis ou aux costumes de Dracula, avec toujours une paire de plateformes aux pieds, le teint blanc, la bouche petite et noire, de grands yeux aux longs cils. Le jeu sur la tension entre l'ange et le démon, la jeune fille pieuse et le vampire sensuel, est présent tout au long de la carrière artistique du musicien, que ce soit dans ses morceaux, sa marque, ses photos ou ses clips.

    En 2001, Malice Mizer se met en hiatus mais ne se sépare pas, du moins en théorie car la situation n'a pas réellement évolué depuis. La même année, c'est la naissance de Moi Dix Mois, considéré comme un projet solo car Mana en est le chef et seul membre permanent. L'année suivante, il fonde son propre label, Midi:Nette (décidément, la lettre M...), et devient producteur, ce qui l'amène en 2008 à lancer Kanon Wakeshima. Le cas de la chanteuse est d'ailleurs assez particulier puisqu'elle n'a pas signée chez lui mais chez une major, et que son style est beaucoup plus lumineux que les autres groupes qu'il a produit. En plus c'est une fille, ce qui est assez rare pour être souligné. :o

    Beaucoup ont reproché à Mana le trop grand sérieux avec lequel il semblait prendre son personnage, les prix de sa marque, l'abus de Photoshop, le coté un peu ringard et monotone (il n'a presque pas changé depuis le début du siècle), un peu kitsch, donc risible. Mais je crois bien que c'est ce qui plaît à ses fans, cette constance, cet aplomb, cet univers marqué. De plus, il passe pour être quelqu'un de très consciencieux dans son travail, et très amical et accessible*. Il est en réalité très secret avec sa vie privée, et même avec son vrai visage (saurait t-on réellement le reconnaître sans son maquillage ?). Et s'il ne parle pas, c'est aussi car il n'aime pas sa voix.

    *cette dernière information m'a été fournie par un gars de mon lycée qui prétend l'avoir croisé dans un bar, je n'en garantis donc pas la fiabilité ("Mana parle ?!" lui avais-je rétorqué, les yeux ronds).

    Clairement, Mana est passé de mode. En même temps que la tendance Sweet supplantait le Gothic, que la scène Lolita s'éloignait du Visual Kei et de ses origines. Mais malgré son manque décroissant de popularité ces dernières années, accentué par une actualité artistique des plus discrète, il est et sera encore considéré par quelques irréductibles comme le Dieu incontesté du Rori, LE Mana-sama.

    QUELQUES LIENS INTERESSANTS

    Le site officiel de Mana

    Le site du label Midi:Nette 

    Tous mes articles sur Mana

    Mana sur Wikipédia

    Un petit bonus ? Mana se produit annuellement en compagnie d'autres musiciens pour des concerts uniques. En 2007 (je crois) il forme Mana's Not Dead avec d'anciens amis à lui, renouant avec ses racines punks. Devinez qui il est sur cette vidéo  ? :-]

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  • La récente sortie de l'album D+SECT de Moi Dix Mois n'a pas manqué de rappeler à nos mémoires l'existence de notre cher Mana. Et par la même occasion celle d'un film dont je voulais parler depuis un petit moment. Bara no Konrei (Bridal of Rose), réalisé par Hiroyuki Muto, est une histoire de vampire comme on n'en fait plus, librement inspirée par le Dracula de Stoker et le cinéma des premiers jours. On y retrouve la formation de Malice Mizer telle qu'elle était en 2oo1, à savoir sans Gackt mais avec Klaha, lequel tient ici le rôle principal.

    Tout ce que j'aurais besoin de dire à propos de Bara no Konrei tient en ces quelques mots : il m'a rendue assez nostalgique. Cela pour quelques raisons très simples.

    Ce film constitue la première et dernière tentative "cinématographique" du groupe, c'est donc un collector pour les fans de Visual Kei, de Malice Mizer ou de Mana. On y retrouve leur fameuse musique dans une sorte de condensé de ce qui faisait leur univers si particulier. Malgré tout, c'est loin d'être simplement un clip très très long comme la pop culture aime à nous les faire en ce moment. Les morceaux sont principalement instrumentaux et portent une bonne partie du film, muet de surcroit. Tantôt romantiques, tantôt inquiétantes et noires, elle posent une épaisse couche de vernis sur tel élément de narration incompréhensible, tels dialogues traduits dans un Anglais tellement-mauvais-qu'il-en-est-drôle ou tels plans dévoilant un certain amateurisme. Je regrette toutefois le manque de pauses et de silences entre les thèmes musicaux, qui finissent par donner envie de couper le son afin de pouvoir enfin profiter d'un vrai film muet. D'autant que les rares bruitages utilisés paraissaient tout sauf naturels, voire carrément pas synchrones.

    Le Visual Kei et les films muets me semblent en 2011, dix ans pile après ce film, comme des arts démodés que l'on regarde avec tendresse et mélancolie. Bara no Konrei associe ces deux mondes mais n'en retire malheureusement pas les travers. Et l'on comprend pourquoi : ils ont en commun l'amour du trop au risque de se parodier soi-même au passage, en témoigne le jeu plus qu'approximatif. L'imagerie chrétienne est prépondérante dans le style de Mana, cependant elle a parfois été utilisée de manière presque blasphématoire. D'autre part, l'intrigue en elle-même n'est qu'accumulation de poncifs gothiques et vampiresques et n'apporte rien de nouveau au genre si ce n'est le contraste entre son label "made in Japan" apporté par les acteurs, et le lieu dans lequel l'action se déroule, c'est-à-dire la vieille Europe.

    Mais je vais vous confier un petit secret : j'ai trouvé ça joussif. Parce qu'il ressuscite un temps révolu à présent, un air de DIY et de kitsch gothic qui aurait été impardonnable si réalisé aujourd'hui. En fait, il est comme ma madeleine de Proust Lolita.

    Et en bonus, un récapitulatif non exhaustif de tout ce qui m'a faite rire (pour le reste, relire cet article depuis le début) :

    + Le mec qui dort avec ses cuissardes plateformes (vous me direz, ça doit être bougrement compliqué à retirer ces petites bêtes)

    + Le mec qui traverse toute l'Europe et un bout de mer sans bagages et à cheval

    + Une carte de l'Europe dans laquelle l'Angleterre est bizarrement placée

    + Une épée immaculée après avoir tâtée de la chair de deux ou trois personnes :O

    LIENS UTILES

    Acheter le DVD ou la VHS  (si vous avez 60€ à claquer c'est le moment)

    Le début du film sur Youtube ( version complète en 8 vidéos)

    Un article détaillé sur les films qui ont influencé Bara no Konrei

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